Dans une démarche significative pour la santé publique, onze des plus grands acteurs du secteur agro-alimentaire, membres de l'International Food & Beverage Alliance (IFBA), ont officiellement annoncé leur intention d'éliminer les acides gras trans de leurs produits d'ici la fin de 2018. Cette initiative vise à atteindre un seuil de moins de 1 gramme de gras trans par 100 grammes de produit.
Une reformulation nécessaire des produits
Pour réduire la présence de ces graisses néfastes, les membres de l'IFBA s'engagent à reformuler les recettes de leurs produits en supprimant les huiles hydrogénées, qui sont la principale source d'acides gras trans. Au lieu de cela, ils souhaitent promouvoir des huiles mono et polyinsaturées, reconnues pour leurs bénéfices sur la santé.
Informer le consommateur
Conscient de l'importance de l'information, l'IFBA a également commencé à inclure la teneur en gras trans sur les étiquettes nutritionnelles. Cette transparence permet aux consommateurs de faire des choix alimentaires éclairés, favorisant ainsi une alimentation plus saine pour tous.
Un engagement soutenu par la recherche
Une étude publiée dans le British Medical Journal en septembre 2015 a suggéré qu'une interdiction totale des acides gras trans dans les aliments transformés pourrait prévenir jusqu'à 7200 décès liés à la maladie coronarienne au cours des cinq prochaines années. De plus, cela pourrait également réduire les inégalités liées aux risques de mortalité dans les groupes socio-économiques les plus défavorisés.
Parmi les membres de l'IFBA figurent des entreprises de renom telles que Coca-Cola, Ferrero, General Mills, et Nestlé, unies dans cette lutte pour un meilleur avenir nutritionnel. En prenant des mesures proactives, elles montrent leur engagement à améliorer la santé publique et à répondre aux préoccupations croissantes concernant l'alimentation industrielle.







